5 raisons de se soucier de la qualité de l’air dans la maison

Respirer un air pur à l’intérieur de sa maison est aussi essentiel qu’à l’extérieur. Or, l’air de nos maisons n’est pas toujours aussi sain qu’on le pense. Voici 5 choses que vous devez savoir sur la qualité de l’air.
Daphné C.
26/10/2018 |

1. Nous passons 55% à 80% de notre temps à l’intérieur

Au cours d’une journée, nous respirons plus de 10 mètres cubes d’air et nous passons plus de temps à l’intérieur (bureau, appartement/maison, salle de sport, transports en commun) qu’à l’extérieur : entre 55% et 80% du temps. Or, ces espaces intérieurs sont plus ou moins « contaminés ». Comment le sait-on ? Parce qu’il existe des normes de qualité de l’air extérieur, auxquelles on se réfère pour protéger la population. Ces normes font également office de directives générales pour savoir si la qualité de l’air intérieur est acceptable ou nocive.

2. L’air intérieur est pollué

Pour schématiser, les locaux qui ne disposent pas de ventilation mécanique ou naturelle présentent des risques de contamination et de pollution. Nos activités quotidiennes telles que cuisiner, prendre une douche et même respirer ont un impact sur la qualité de notre air. Idem pour les matériaux de construction utilisés dans la maison, les désinfectants, les produits ménagers ou encore les gaz de combustion de votre appareil de chauffage. N’oublions pas le tabagisme passif et actif : la fumée de cigarette contient en effet 4 000 substances partagées entre gaz et particules.

3. Une mauvaise qualité de l’air intérieur a des effets sur la santé

Ces effets se présentent par des symptômes, chroniques ou non, et peuvent déboucher sur des pathologies, parfois sournoises : malaises, stress, baisse de productivité et absentéisme. Des agents infectieux peuvent également causer des maladies respiratoires (bronchite chronique, problèmes aux poumons, irritations des voies respiratoires, etc.), notamment dans les bâtiments où le taux d’occupation est élevé. Les principales victimes sont les plus vulnérables. Ce sont en effet les personnes âgées, les enfants en bas âge et les malades qui semblent le plus exposés à la pollution intérieure.

4. Le bon geste : ouvrir la fenêtre 10 minutes par jour

Une maison ou un bâtiment aéré est beaucoup plus sain. Pour ne pas perdre trop de chaleur, notamment en hiver, il est recommandé de purifier l’air en ouvrant les fenêtres 2 fois par jour (une fois le matin, une fois le soir), 10 à 15 minutes. Vous faites ainsi circuler l’air rapidement et vous évacuez l’air pollué sans que murs et mobilier aient le temps de se refroidir. C’est d’ailleurs le conseil de Christophe, notre expert énergie :

N’hésitez pas à ouvrir largement les fenêtres, sans quoi le renouvellement sera insuffisant, l’humidité restera dans votre pièce et le gaspillage de chauffage sera plus important car la chaleur se diffuse moins bien dans un air humide. Autre règle : plus il y a de personnes dans la pièce, plus l’air doit être purifié. Ainsi, n’hésitez pas à ouvrir vos fenêtres après un repas en famille ou entre amis.

5. Mesurer la qualité de l’air intérieur

Comment mesurer la qualité de l’air de votre maison ? De petits appareils connectés tels que la station météo de Netatmo que nous avons testée sont fiables et vous donnent automatiquement et en temps réel un bulletin de santé de la qualité de l’air intérieur, histoire de prendre les mesures appropriées sans attendre.
Découvrez la station météo Netatmo intérieure sur notre webshop (64,99€).

La question des internautes
Où trouver la qualité de l’air de ma ville ?

Pour savoir si votre ville fait face à un pic de pollution ou, au contraire, que le niveau de pollution est faible, vous pouvez aller voir sur ce site spécialisé créé par Bruxelles Environnement ou ce site qui concerne la qualité de l’air en Wallonie qui vous propose un indice de pollution en temps réel.

Conformément aux normes européennes pour la protection de la santé publique, les mesures de 4 polluants sont prises : l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules fines. La plupart de ceux-ci proviennent de la circulation routière et sont rejetés par les pots d’échappement des voitures. Etonnamment, les conditions météorologiques peuvent influer sur la qualité de l’air en favorisant ou pas la dispersion des polluants.

Celui-ci vous alerte également lorsque la composition de l’air peut avoir des conséquences sur la santé humaine, notamment chez les personnes sensibles ou souffrant d’asthme ou de problèmes respiratoires. Des recommandations vous sont alors suggérées : éviter de faire des efforts inhabituels, ne pas faire de jogging, etc.

Il en est de même pour Airallergy, qui vous montre les taux de pollens dans l’air. En effet, la présence ou non de certains pollens fait partie de la qualité de l’air puisqu’elle peut avoir des conséquences sur les personnes allergiques ou plus sensibles.