5 idées reçues sur les chaudières à gaz : démêlons le vrai du faux

Les chaudières à gaz font l’objet de nombreuses affirmations : ‘elles ne sont utiles que dans les anciennes habitations’ ou encore ‘elles vont bientôt disparaître’. Mais qu’en est-il vraiment ? Il est essentiel pour nous que nos clients aient accès à des informations fiables et à jour sur les solutions de chauffage. C’est pourquoi nous levons le voile sur cinq idées reçues courantes concernant les chaudières à gaz, afin de vous aider à faire un choix éclairé pour votre logement.

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Mythe 1 – “Ma chaudière à gaz fonctionne encore, donc je n’ai pas besoin de la remplacer”

Ce n’est pas parce qu’une chaudière produit encore de la chaleur qu’elle est performante. Les anciens modèles consomment souvent 20 à 30 % de gaz en plus qu’une chaudière à condensation moderne. Cette surconsommation finit par peser sur votre facture énergétique.

Cela ne signifie pas qu’il faut la remplacer immédiatement. Mais dès qu’elle atteint une quinzaine d’années, il est conseillé de faire évaluer votre installation. Avec le temps, le rendement diminue et vos besoins en chauffage peuvent avoir évolué — par exemple, si vous avez isolé votre maison ou changé vos fenêtres.

Par ailleurs, de nombreuses chaudières sont surdimensionnées : elles produisent plus de chaleur que nécessaire, ce qui entraîne une consommation inutile. À l’inverse, une chaudière à condensation moderne ajuste automatiquement sa puissance selon les besoins et récupère la chaleur des gaz de combustion. Elle est donc plus économique, plus fiable et plus sûre.

Votre chaudière a plus de 15 ans ou n’est pas encore à condensation ? Il est temps d’envisager vos options. Vous pourriez par exemple opter pour une chaudière à condensation combinée à un chauffe-eau solaire ou à une pompe à chaleur. Vous pensez à un remplacement ?

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Mythe 2 – “L’entretien d’une chaudière à gaz n’est pas obligatoire”

C’est faux : en Belgique, l’entretien d’une chaudière à gaz est obligatoire par la loi. En Flandre et à Bruxelles, il doit être réalisé tous les deux ans, et en Wallonie tous les trois ans. De plus, seul un technicien agréé peut effectuer cet entretien. Il vérifie la qualité de la combustion, la sécurité de l’installation, et délivre une attestation indispensable pour votre assurance.

Un entretien régulier permet aussi d’éviter les pannes imprévues, les fuites de gaz ou les risques liés au monoxyde de carbone (CO). Une chaudière bien réglée peut consommer jusqu’à 10 % d’énergie en moins et durer plus longtemps.

Chez ENGIE, vous avez le choix entre un contrat d’entretien ou une assistance en cas de panne, pour plus de tranquillité. Vous bénéficiez ainsi d’un service rapide, sécurisé et sans mauvaises surprises.

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Mythe 3 – “Dès 2026, l’installation d’une chaudière à gaz sera interdite”

C’est une idée répandue, mais elle ne reflète pas la réalité actuelle: la législation diffère selon les régions.

En Flandre, depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de raccorder les nouvelles constructions au gaz naturel. En revanche, dans les bâtiments existants déjà raccordés, il est toujours possible d’installer ou de remplacer une chaudière à gaz. En savoir plus ici.
À Bruxelles, une interdiction similaire s’applique : les nouvelles constructions ou les projets assimilés à du neuf ne peuvent plus être équipés de chaudières à gaz depuis 2025. Toutefois, pour les bâtiments existants, l’installation reste autorisée pour le moment. Plus d’informations ici.
En Wallonie, aucune interdiction n’est en vigueur actuellement, que ce soit pour les nouvelles constructions ou les bâtiments existants. Cependant, la région encourage fortement la transition vers des solutions renouvelables, comme les pompes à chaleur ou les systèmes hybrides.

En résumé, le gaz ne disparaît pas du jour au lendemain, mais les politiques régionales orientent clairement vers des alternatives plus durables. Pour anticiper cette évolution, il est judicieux d’opter dès maintenant pour une chaudière à condensation performante ou une solution hybride, afin de préparer votre habitation à l’avenir.

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Mythe 4 – “Les chaudières à gaz ne sont adaptées qu’aux anciennes habitations”

C’est une idée reçue : les chaudières à condensation modernes sont conçues pour s’adapter à tous types de logements, qu’il s’agisse de maisons anciennes, rénovées ou de constructions neuves.

Grâce à leur technologie de modulation, elles ajustent en continu leur puissance en fonction des besoins réels en chaleur. Dans les nouvelles constructions, où la demande énergétique est souvent faible, elles peuvent fonctionner à basse température tout en assurant un confort optimal. Cela permet à la chaudière de rester plus longtemps en mode condensation, ce qui améliore son efficacité énergétique. Associée à des radiateurs basse température ou à un chauffage par le sol, une chaudière à condensation offre une solution performante et économique, même dans les habitations les plus modernes.

Aujourd’hui, ce sont surtout les réglementations régionales qui limitent l’installation de chaudières à gaz dans les nouvelles constructions, notamment en Flandre et à Bruxelles. En Wallonie, elles restent autorisées, mais les politiques et les primes encouragent de plus en plus les solutions renouvelables.

En résumé : Une chaudière à condensation moderne peut parfaitement convenir à toutes les habitations, y compris les constructions neuves. Elle fonctionne efficacement à basse température et s’adapte aux besoins réels en chaleur.

Cela dit, si vous envisagez une solution vraiment tournée vers l’avenir, la pompe à chaleur reste aujourd’hui le choix le plus durable. Elle utilise les énergies renouvelables, réduit votre consommation de gaz et s’inscrit pleinement dans la transition énergétique.

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Mythe 5 – “Une chaudière à gaz n’est efficace qu’avec un chauffage par le sol”

Faux ! Une chaudière à condensation moderne est surtout performante lorsque l’eau de chauffage circule à basse température. Le chauffage par le sol est idéal dans ce cas, mais des radiateurs bien dimensionnés peuvent tout à fait offrir le même rendement. Ce qui compte, ce n’est pas le type d’émetteur (radiateur ou sol chauffant), mais la température nécessaire pour chauffer votre logement confortablement.

Dans de nombreuses habitations, les radiateurs existants sont déjà assez grands pour fonctionner efficacement à basse température. Et si une pièce reste difficile à chauffer, il suffit souvent d’installer un radiateur légèrement plus grand ou un ventilo-convecteur — sans gros travaux.

Le bon réglage fait toute la différence. Avec un thermostat modulant et éventuellement une sonde extérieure, la chaudière ajuste automatiquement la température de l’eau en fonction de la météo et de vos besoins. Résultat : moins de variations de température, plus de confort, et une chaudière qui fonctionne plus souvent en mode condensation — donc plus efficacement.

Vous doutez que ce soit possible chez vous ? Faites le test : par une journée fraîche, baissez progressivement la température d’alimentation (par exemple à 55 °C) et observez si toutes les pièces restent confortables. Si une pièce chauffe trop lentement, un réglage plus fin ou un radiateur mieux adapté peut suffire. Découvrez ici comment procéder étape par étape.

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Que vous envisagiez de remplacer votre ancienne chaudière à gaz, de planifier un entretien ou simplement de vous informer correctement, l’essentiel est de décider en connaissance de cause. Vous ferez ainsi le bon choix aujourd’hui, avec un œil sur le confort, l’efficacité énergétique et l’avenir.