Good vibes : 7 bonnes nouvelles pour la planète

Les défis environnementaux et l’urgence climatique peuvent parfois nous plomber le moral et nous décourager. Mais il existe aussi des nouvelles positives pour la planète, qui donnent du baume au cœur et filent la pêche. On en a sélectionné 7 !
Suzanne M.
15/02/2024 |

Soyons clairs : nous sommes loin du compte en matière d’objectifs climatiques. Pourtant, il faut relever les défis ; s’engager dans la transition énergétique ; et œuvrer pour un avenir neutre en carbone. Parmi les principaux challenges ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour freiner les changements climatiques et ses effets néfastes sur la planète (perte de biodiversité, catastrophes naturelles, etc.). Alors que les températures en 2024 risquent malheureusement de dépasser le triste record de chaleur de 2023, comment rester positif ?  

Grâce à une série de bonnes nouvelles, qui prouvent que :  

  • Cela vaut la peine d’agir ; 
  • Chaque petit effort compte ;  
  • Et que tout le monde peut agir selon ses possibilités ! 

1. Vers moins de plastique

On trouve des traces de plastiques et microplastiques partout, même dans le corps humain. Chaque année, 460 millions de tonnes de plastique sont produites, dont seulement 9 % sont recyclées. Pour enrayer ce fléau, des mesures sont prises… 

  • Un premier traité international contre la pollution plastique ? Les négociations se poursuivent et, fin 2024, 175 États se retrouveront en Corée du Sud pour tenter de trouver un accord final. 
  • Depuis juillet 2021, une directive européenne interdit la commercialisation d’objets plastiques jetables comme les pailles, touillettes en plastique, couverts, etc. Du Burundi au Rwanda, en passant par Lagos au Nigéria, les plastiques à usage unique sont de plus en plus interdits dans le monde.  
  • La Belgique a recyclé 61 % des emballages plastiques en 2022, dépassant ainsi les objectifs européens. Notre pays vise les 70 % d’ici 2030 ! 

2. Les océans reprennent des couleurs

Notre planète n’est pas bleue par hasard : les océans couvrent 70 % de sa surface. Des écosystèmes qui abritent l’un des principaux réservoirs de biodiversité, avec plus de 250 000 espèces connues. Grâce aux efforts de ces dernières années, 7,74 % des eaux côtières et des océans sont désormais des zones préservées, contre seulement 3 % au début des années 2010. Par ailleurs, le label « pêche durable » s’impose de plus en plus.  

Résultat ? Certaines espèces menacées, notamment les tortues géantes des Galapagos, refont surface. Pareil pour les baleines, qui sont plus de 40 000 aujourd’hui, contre seulement une centaine en 1968 ! Pour appuyer ces lueurs d’espoir, en 2023, l’ONU a adopté le premier traité pour protéger la haute mer, un accord capital pour la santé des océans. 

3. Des espèces animales « renaissent »

Les bonnes nouvelles en matière de biodiversité sont plutôt rares, tant le nombre d’espèces animales et végétales menacées d’extinction est important. Mais il existe aussi de raisons de se réjouir, puisque, à l'instar des tortues géantes des Galapagos citées ci-dessus, d'autres bénéficient d’un peu de répit… 

  • Une dizaine d’espèces d’oiseaux, entre autres deux types de colibris, ont également vu leur situation s’améliorer. 
  • En 2023, deux rhinocéros de Sumatra sont nés, fruit d’un programme de sauvegarde de cette espèce, qui compte seulement 80 spécimens. 
  • En Nouvelle-Zélande, les kiwis bruns, emblèmes nationaux du pays, ressurgissent. 
  • Récemment, quatre espèces de thon ont montré des signes de récupération. 

4. Toujours plus à bicyclette

On le sait, la mobilité pèse lourd dans la balance des émissions de gaz à effet de serre. La bonne nouvelle, c’est que nos habitudes changent… Selon le baromètre « mobilité » d’Acerta, de plus en plus de Belges vont travailler à vélo. Un nombre record, puisque nous sommes près de 40 % à choisir la bicyclette pour effectuer les trajets domicile-travail, parfois en combinaison avec la voiture ou les transports en commun.

En Belgique, la voiture garde la cote, mais les véhicules deviennent de plus en plus écologiques, puisque les voitures électriques poursuivent leur boom et leur nombre a quasiment doublé en une année ! 

Soulignons aussi le regain d’intérêt pour les trains, au quotidien ou pour de plus longues distances. On le constate avec le retour des trains nocturnes reliant Bruxelles, Amsterdam et Berlin, mais aussi Vienne et bientôt Prague.  

5. En Amazonie, la déforestation recule

La forêt amazonienne est le poumon vert de la planète, un poumon menacé depuis des décennies. Bonne nouvelle, en seulement un an, la déforestation a chuté drastiquement de 22,3 %. Cela a permis d’éviter l’émission de 133 millions de tonnes de CO2, soit 7,5 % du total émis par le Brésil. Même si d’autres menaces (incendies, sécheresse, etc.) pèsent sur la plus grande forêt tropicale du monde, le président brésilien Lula s’est engagé à éradiquer la déforestation au Brésil d’ici 2030. 

6. La lutte contre le « surtourisme » avance

Transport, hébergement, dégradations des sites, etc. Inutile de détailler la face sombre du tourisme. En plus de la tendance croissante du slow travel (c’est-à-dire, une façon de voyager plus écoresponsable), certaines régions prennent des mesures fortes pour freiner le flot de visiteurs… 

  • Emblème des ravages du surtourisme, Barcelone a pris des dispositions, notamment pour limiter la taille des groupes de voyageurs et leur présence simultanée sur certaines zones.  
  • Autre victime : Venise, avec ses 100 000 visiteurs quotidiens, va imposer un ticket d’entrée pour les touristes qui ne passent pas au moins une nuit sur place. 
  • Dans les Cinque Terre en Italie, encore plus ferme : interdiction de s’arrêter dans certains villages. 
  • À Dubrovnik, Majorque ou encore Amsterdam, ce sont les paquebots de croisière qui ne sont plus les bienvenus. 
  • Enfin, si vous comptiez aller au Bhoutan, pays du « bonheur national brut », sachez que la taxe touristique est montée à 180 euros par nuitée.

7. Les énergies renouvelables gardent la pêche

Pour réduire les émissions de GES (émissions de gaz à effet de serre) et s’engager dans la transition énergétique, les énergies renouvelables jouent un rôle central, en particulier le solaire et l’éolien. Saviez-vous que ces deux sources « vertes » ont assuré 12 % de la production électrique mondiale en 2022 ? Un nouveau « record », sachant qu’elles ne représentaient que 5 % en 2015. Autre bonne nouvelle, cette croissance va se poursuivre…  

Bonus : le climat, c’est encore possible… maintenant ! 

Quand les enjeux environnementaux sont évoqués, cela tend souvent vers le pessimisme. Certes, les scénarios climatiques ne sont pas favorables, mais on peut aussi essayer de voir positivement ce challenge… Selon les experts, la partie se joue « encore » maintenant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C ou 2 °C. D’autant plus que chaque dixième de degré compte !  

Cela veut donc dire que nous avons tous le pouvoir d’agir, chacun à notre échelle, et que chaque petit geste compte. Découvrez nos habitudes durables pour une journée écoresponsable