Du mazout au gaz : comment remplacer votre installation en 3 étapes
1. Vérifier votre raccordement au réseau de gaz
Le gaz naturel est-il disponible dans votre rue ? Pour le savoir, vous pouvez, par exemple, interroger vos voisins.Pour être certain de l’information, il vous est aussi possible de le savoir en contactant le gestionnaire de réseau de distribution de votre commune. Vous êtes raccordé ? Bonne nouvelle, vous pouvez alors demander une offre pour votre nouvelle chaudière au gaz. Pensez à mentionner tous vos besoins, notamment le raccordement au réseau, afin que le professionnel puisse le compter dans son offre, en prenant contact avec le gestionnaire de réseau.
Et si votre logement n’est pas raccordé ? Pas de panique, cela ne signe pas la fin de vos espoirs de vous chauffer au gaz. Sans raccordement au réseau, vous pouvez opter pour le stockage du propane … dans une citerne (enterrée ou aérienne).Certes, ce n’est peut-être pas la solution espérée, mais c’est possible. Toutefois, sachez que, dans ce cas, ce n’est plus du gaz naturel, mais du propane, et cela exige de vous réapprovisionner régulièrement en gaz..
2. Débarrassez-vous de la citerne à mazout
Cela semble vite dit pour la taille de la cuve, mais ce n’est pas si compliqué. D’abord, sachez que la mise hors service définitive d’une citerne à mazout est une mesure légale (les règles varient d’une Région à l’autre). Cette opération doit être effectuée par un professionnel agréé qui devra suivre le code des bonnes pratiques et vous fournir une attestation officielle. Généralement, l’installateur de votre nouvelle chaudière au gaz pourra s’en occuper ou faire appel à une autre société partenaire.
Mais dans tous les cas, pour vous débarrasser de votre citerne, le professionnel devra respecter trois étapes :
- Vidanger, nettoyer et dégazer ;
- Éliminer les déchets ;
- Évacuer la cuve, découpée ou pas.
Et si la cuve ne peut être évacuée ? Dans ce cas, il faut procéder à son « inertage », c'est à dire la boucher, par exemple, avec du sable. Pour les cuves d’une capacité supérieure à 10 000 litres ou si une pollution du sol est découverte sur les lieux, il faut en plus faire réaliser une reconnaissance de l’état du sol.
Vous vous demandez combien tout cela va coûter ? Comptez en moyenne 1 000 € pour les cuves de 3000 litres maximum. Mais le prix peut être divisé par deux pour une citerne à l’air libre ou doublé pour les versions enterrées, en fonction des travaux à effectuer (découpage, assainissement, etc.) Notez que certaines communes octroient une prime, alors prenez vos renseignements auprès de votre administration communale.
Dernier petit conseil : conservez précieusement tous les documents attestant de la mise hors service de votre citerne.
3. Choisissez votre nouvelle chaudière au gaz
Désormais, la chaudière à condensation est la norme. Et pour cause, elle est moins polluante et économe, puisqu’elle consomme également jusqu’à 30% de moins que les anciens appareils.
Reste à choisir la marque ?
Quide des conduits et de vos radiateurs existants ?
Bonne nouvelle, ils peuvent être réutilisés, puisque votre circuit de chauffage reste fonctionnel, seule la chaudière est changée.
Par contre, il faut retuber votre cheminée pour assurer une bonne évacuation des gaz de combustion.
Vous avez encore besoin d’aide pour remplacer votre chaudière ?
Découvrez nos conseils pour choisir la technologie et le modèle adapté à vos besoins.
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